top of page

Pour aller plus loin

Le projet de l'AALVie est complexe, et riche ! Vous avez découvert les grands piliers de notre travail, vous trouverez ici des détails techniques aux questions que vous vous posez peut-être encore...

Maintenir les prairies : pourquoi ?

Sans élevage pâturant, pas de prairie. Mais à quoi servent les prairies, et pourquoi c'est important de les maintenir ?

  • Lutter contre le réchauffement climatique : les prairies stockent du CO2, réfléchissent une part du rayonnement solaire et limitent le risque d'incendie

  • Protéger la biodiversité : les prairies accueillent une biodiversité riche, et des espèces qui ne peuvent pas vivre dans un autre environnement (comme l'alouette des champs ou le terrier des prés). Pour un ha de prairie on compte 32 espèces végétales, 20 fois plus de verres de terre qu'en terre labourée, et 160m de haies (contre 56m pour 1ha de culture). Les haies et les fossés autour abritent également une biodiversité riche.

  • Filtrer naturellement les nitrates de l'eau de ruissellement, ce qui protège les nappes phréatique de cette pollution. Plus il y a de prairies sur un territoire, meilleure est la qualité de son eau

        Dans les zones de montagne, la présence de prairies limitent la propagation des incendies ou encore les avalanches.

  • Conserver les paysages, ce qui permet une activité touristique importante, que ce soit pour la beauté des paysages herbagers ou le ski par exemple (sans pâturage pas de pistes de ski !)

Absence de stress et meilleure qualité de viande

En voilà une affirmation pas du tout instinctive ! Reprenons ensemble. 

Les heures précédant l'abattage classique sont sources de stress pour l'animal (quitter sa ferme, être chargé dans un camion, puis déchargé, souvent mélanger avec des animaux inconnus, accueilli par des humains inconnus etc). 

Le stress, comme chez l'Homme, provoque une augmentation de la fréquence cardiaque et une contraction musculaire (due aux hormones de stress, notamment le cortisol). Le corps est sous tension et puise dans ses réserves métaboliques. La récation métabolique qui consomme l'énergie (pour répondre aux besoins musculaires) produit de l'acide lactique. Cette substance est ensuite éliminée naturellement par le corps. Or, quand ce pic d'acide lactique intervient juste avant l'abattage, il n'est pas éliminé, et reste stocké dans les muscles - donc dans la viande.

Il est résulte une acidification du muscle et une viande moins tendre et juteuse. 

L'abattage à la ferme par l'AALVie

L'AALVie a choisi d'effectuer l'abattage à la ferme des bovins à l'aide d'une remorque "caisson" (le choix n'est pas encore arrêté pour les porcs et les moutons/chèvres). 

Une remorque d'abattage quitte donc un abattoir de proximité pour se rendre dans une ferme, il y abat un bovin à la fois, puis rentre rapidement à l'abattoir pour terminer l'abattage et la mise en carcasse. Pendant le transport, le bovin est donc déjà abattu. 

Le temps de transport de la "carcasse-peau", c'est-à-dire de l'animal tout juste abattu, vers l'abattoir est limité à une heure. De fait, le périmètre d'action de l'abattoir est restreint (voir la carte). Pour développer son activité à terme, une duplication de petites unités sera nécessaire car l'abattoir ne pourra pas grossir et s'industrialiser. Ce fonctionnement garantit un abattage de proximité.

La mention valorisante Né, élevé et abattu à la ferme

L'abattage à la ferme sera un choix de pratiques fait par l'éleveur, tout comme l'agriculture biologique. Ce choix doit pouvoir être valorisé et mis en avant auprès es consommateurs. Ce sera le rôle de la mention Né, élevé et abattu à la ferme

Au travers de cette mention, l'abattage sera mis en avant comme une conclusion d'un élevage vertueux, avec des pratiques d'élevage respectueuses de l'animal TOUTE sa vie et de l'environnement. 

Le cahier des charges est en cours de finalisation mais s'inspire de la démarche européenne HVN

Les fermes AALVie

L'AALVie regroupe, depuis sa création en 2019, près de 150 fermes aux profils variés : bovins laitiers ou vaches à viande, porcs, moutons ou chèvres. La grande majorité des fermes sont labellisées dans une démarche de qualité, et beaucoup sont en bio. 

Toutes ont une part de leur activité en vente directe, parfois ponctuelle, et parfois cela représente la totalité de leur activité. Ces éleveurs vendent en direct à la ferme, sur les marchés, dans des magasins de producteurs ou de proximité (comme Super U), en AMAP ou encore en restaurations collectives (scolaires ou EPHAD).

frise chrono AALVie_page-0001.jpg
bottom of page